mardi 25 juin 2013

Roman - pas roman



Je viens de lire ou tenter de lire deux livres  qui portent la mention roman sur la couverture et qui me paraissent ne pas en être.

Le premier, dans l’ordre chronologique, fut « le chat de Schrödinger », de Philippe Forest. Voici ce qu’en dit la quatrième de couverture :

«Attraper un chat noir dans l'obscurité de la nuit est, dit-on, la chose la plus difficile qui soit. Surtout s'il n'y en a pas.
Je veux dire : surtout s'il n'y a pas de chat dans la nuit où l'on cherche.
Ainsi parle un vieux proverbe chinois à la paternité incertaine. Du Confucius. Paraît-il. J'aurais plutôt pensé à un moine japonais. Ou bien à un humoriste anglais. Ce qui revient à peu près au même.
Je crois comprendre ce que cette phrase signifie. Elle dit que la sagesse consiste à ne pas se mettre en quête de chimères. Que rien n'est plus vain que de partir à la chasse aux fantômes. Qu'il est absurde de prétendre capturer de ses mains un chat quand nul ne saurait discerner, même vaguement, sa forme absente dans l'épaisseur de la nuit.
Mais Confucius, si c'est de lui qu'il s'agit, ou bien le penseur improbable auquel on a prêté son nom, n'affirme pas que la chose soit impossible. Il dit juste que trouver un chat noir dans la nuit est le comble du difficile.
Et que le comble de ce comble est atteint si le chat n'est pas là.
J'ouvre les yeux dans le noir de la nuit. Des lignes, des taches, des ombres, le scintillement d'une forme qui fuit. Quelque chose qui remue dans un coin et envoie ses ondes ricocher au loin vers le vide qui vibre.»

De plus, j’en ai lu une critique enthousiaste, je ne sais plus ou. Je l’ai même twitté. Un roman avec de la physique quantique, j’étais très tentée.
Hélas…. Dans ce livre il ne se passe rien. Le héros nous livre des réflexions philosophiques partant d’un chat noir qui aurait élu domicile dans son jardin. Il vit avec une femme qu’il ne croise jamais, ils n’ont pas les mêmes horaires. Il a perdu une fille. A la page 120 ou quelque chose comme ça, c’est tout ce que j’avais appris du héros. Fatiguée de ce vide, j’ai abandonné cette lecture. Mon avis n’est pas partagé (2 bonnes critiques pour une mauvaise chez Babelio), mais je récuse l’appellation de roman pour ce livre.

Deuxième expérience : Cent-seize chinois et quelque » de Thomas Heams-Ogus. L’auteur se penche sur le sort de chinois enfermés dans un camp par l’administration mussolinienne pendant la guerre. Un épisode méconnu et intéressant. Il a fait des recherches approfondies, et nous livre un récit assez captivant de cette histoire, touchant par fois au général à partir du particulier : le rejet de ces chinois n’est pas si différent du rejet de toutes sortes de communautés à travers le monde. J’ai apprécié ce livre.
 Cependant je suis restée perplexe sur l’appellation roman : l’intrigue n’est pas vraiment une intrigue mais un récit, on ne suit aucun personnage en particulier, peu de sentiments individuels sont développés.

Et moi qui lit beaucoup, et presque que des romans, j’en suis venue à me poser des questions. Ces deux livres sont-ils des romans ? Mais au fond, qu’est-ce qu’un roman ? A ce stade, des recherches s’imposaient.

Selon wikipedia (lien) :
Le roman est un genre littéraire, caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue. La place importante faite à l'imagination transparaît dans certaines expressions comme « C'est du roman ! » ou dans certaines acceptions de l’adjectif « romanesque » qui renvoient à l'extraordinaire des personnages, des situations ou de l'intrigue.


Pour Babelio (lien) :
 Le roman est un genre littéraire aux contours flous caractérisé pour l'essentiel par une narration fictionnelle plus ou moins longue, ce qui le distingue de la nouvelle. Le roman, très vite écrit en prose, dès la fin du XIIe siècle, se définit aussi par sa destination à la lecture individuelle, à la différence du conte ou de l'épopée qui relèvent à la base de la transmission orale. Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties, à quoi s'ajoutera plus tard l'intérêt pour un art d'écrire. Au fil des derniers siècles, le roman est devenu le genre littéraire dominant avec une multiplicité de sous-genres qui soulignent son caractère polymorphe.

Pour le dictionnaire Larrousse (lien) :
 Œuvre d’imagination constitué par un récit en prose d’une certaine longueur, dont l’intérêt est dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractère, l’analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives ou subjectives ; genre littéraire regroupant les œuvres qui présentent ces caractéristiques.

Ah ! On comprend en lisant la diversité de ces définitions que le roman est un truc… pas si clair que ça. Cependant je retiens deux ou trois détails de ces définitions :

« Le ressort fondamental du roman est alors la curiosité du lecteur pour les personnages et pour les péripéties ». En face d’une telle phrase, on a envie de mettre du Alexandre Dumas, du Jules Verne, du Hugo, du Zola. Pas Le chat de Schrödinger, ou aucune péripétie n’est décrite. Il ne se passe rien.

« L’intérêt est dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractère, l’analyse de sentiments… ». Cette vision du roman abandonne la simple péripétie pour aller explorer d’autres champs. Mais là encore je ne m’y retrouve pas avec mes deux livres : les sentiments des chinois sont exposés par l’auteur, explicités, et concernent le groupe et non pas les individus. Il ne nous fait pas sentir ces sentiments à travers la narration de l’action, des événements, il les dit. Quant au héros qui ne sait pas s’il voit un chat ou quelque chose qui prend la forme d’un chat, il philosophe, se pose des questions mais ne va pas au-delà.

Certains pourront m’objecter que « Le roman est un genre littéraire aux contours flous », et que les deux livres mentionnés peuvent donc entrer dans ce genre, ce en quoi ils auront tout-à-fait raison. Ils pourraient aussi m’objecter que le nouveau roman, qui se revendique roman, est tout le contraire des définitions que je vous ai proposé. Dois-je avouer que j’ai un souvenir épouvantable de la lecture de Robbe-Grillet imposée au lycée, et que j’ai bien rit quand  Eric-Emmanuel Schmidt en a formellement déconseillé la lecture dans la dernière émission de La Grande Librairie ? L’extrait qu’il a lu était confondant de vide.

Finalement, le roman, au-delà des définitions théoriques, c’est pour moi d’abord un livre qui vous emmène ailleurs. Qui vous fait découvrir d’autres mondes que le vôtre, que ces mondes soient au coin de la rue, à l’autre bout du monde, hier, aujourd’hui ou demain. Il peut aussi vous emmener dans les méandres de l’âme humaine, à travers une intrigue qui vous fait ressentir les sentiments des personnages. Des textes qui, au fil d'une histoire, vous amènent à réfléchir par vous-même.

Et je continuerai à lire ce genre de romans, en espérant ne pas me faire avoir trop souvent par des mentions que je considère un peu abusives sur les couvertures.

vendredi 21 juin 2013

La vie et rien d'autre

Mon père nous a déjà offert un beau texte sur la transmission, intitulé "des racines et des ailes". Invité à écrire sur lee thème "vanités, vanités, tout est vanité", il a composé cette fois-ci un poème de facture classique, que j'aime beaucoup et que je prends plaisir à vous faire partager. 

Avant de lire ses vers, lisons son introduction: 


La forme de dissertation-réflexion a déjà servi, comme celle du conte métaphorico- allégorique…. alors pour essayer un nouveau genre, j’ai écrit un court poème en forme de méditation philosophique, où la vanité doit être prise dans son sens premier de futilité, d’inanité de l’existence, et finalement d’attente de la mort (comme dans le commentaire subliminal de certains)

Je lui ai donné un titre repris d’un très beau film de Bertrand Tavernier, et réutilisé l’exergue du « Cimetière marin », chef d’œuvre du genre. J’ai aussi glissé un hommage à Louis Aragon , en espérant que ce double parrainage me vaudra l’indulgence des lecteurs devant cet excès de prétention narcissique…..


                   La vie et rien d’autre
Ô mon âme, n’aspire pas à la vie immortelle,
 mais épuise le champ du possible
        Pindare

Vanités, vanités, si tout est vanité
Si le monde est pour vous comme une steppe aride
Si vous êtes glacé devant la peur du vide
Si la vie vous paraît frappée d’inanité

Si l’âme endolorie infirme d’espérance
Avec infiniment de tristesse à venir
L’attente de la mort comme seul avenir
Et le sens aboli de toute l’existence

Vanité dites-vous en vous prenant le crâne
Comme l’ange Dürer dans sa mélancolie
Pour qui la vie sans but n’est que pure folie
Vanité dites-vous si tout en moi se fane

Oui sous le poids du temps et de la lassitude
L’être humain descendant le flanc de sa colline
Voit l’horizon obscur et la vie orpheline
Et son quotidien comme une servitude

    Et pourtant….
    Et pourtant….

Un jour pourtant sera où les couleurs revibrent
Un jour où votre vie cessera d’être terne
Un jour où devant vous s’ouvriront les poternes
Où l’oiseau du chemin se découvrira libre

Un jour où toute vie éclate et ressuscite
Un beau jour où revient un surcroit d’espérance
Où nous sommes enclins à cette renaissance
Où nous voulons enfin répondre à cette invite

Alors pour nous ouvrir à la nouvelle aurore
Il nous faut maintenant et sans hésitation
Jeter les oripeaux de la résignation
Pour écrire à nouveau la vie en lettres d’or

Et puisqu’il faut donner un sens à ce poème
Qu’il n’est rien de si beau que la vie et rien d’autre
Qu’elle mérite un sens pour vous et pour les vôtres
Je clamerai tout haut, Amis, carpe diem

 

mercredi 12 juin 2013

des avis sur "D'un monde à l'autre"




Fière de mon œuvre malgré tout, je me suis longtemps demandé si j’oserais… Et puis assez de questions, je me lance et je vous livre quelques avis de lecteurs sur « D’un monde à l’autre (cliquez) ». 
 certaisn avis ont été déposés sur le site, d'autres dits ou envoyés par mail




Valérie R :

« J'ai bien aimé les 2 novellas autant l'une que l'autre, des univers différents, la nature vs la ville la société du profit, l'internet réseau tentaculaire sans lequel on ne peut plus avancer! Et au bout du compte un beau message d'humanité de fraternité, du lien des êtres les uns aux autres, dans un monde où le lien, la reconnaissance de l'autre se perd »

Stéphane témoigne en deux fois  (juste avant la date fatidique)

« J’ai déjà fini la première histoire et je voulais dire que j’ai adoré !
Le style est vraiment sympa car il y a un bon mélange bien dosé entre des descriptions et l’histoire (pas de description de 20 pages d’une table comme dans les bouquins de Balzac et pas juste des histoires creuses comme les romans de MH Clark !)
L’histoire est sympa et les personnages sont attachants (d'ou viennent les prénoms ???)
Il y a même plusieurs niveaux de lecture …et certains aspects et messages ne m’ont pas surpris te connaissant un peu.
Bon par contre maintenant j’ai décidé de ne pas aller faire de courses le 21 décembre !
Bref je n’ai pas été déçu et j’espère que la deuxième histoire sera aussi bien! »

« J’ai fini la 2eme histoire mardi soir et du coup je confirme mon coup de chapeau pour le bouquin complet
Je commande déjà le suivant !
Par contre j’arrive pas à me décider sur le scenario que je préfère pour demain …..peut-être la première histoire car sinon comment je ferai sans internet pour vous envoyer des mails….et si je dois téléphoner à outt le monde je vais pas beaucoup bosser !!!! »

Alain :
« 2 nouvelles divertissantes, proche de la nature et de l'humanité, philosophiquement morales,
et ça fait du bien par les temps qui courent . »

Stéphanie :
« Les deux novellas sont très différentes l'une de l'autre, c'est excellent. Dans les deux cas j'ai été surprise. La petite dans le premier roman est vraiment attachante. Dans le deuxième, mon homme ayant travaillé dans l'automobile, j'ai reconnu pas mal des problèmes. »

Virginie :
"je ne vous savais pas philosophe!"


g@rp qui a relu et corrigé la deuxième novelle et m’a donc supportée :

« Très, très bon roman !
J'aime beaucoup cette façon d'aborder "l'après Net" : à la fois de l'intérieur d'une entreprise, voire de plusieurs, jusqu'à l'élargir au quotidien, via la presse. Tout ça fonctionne impeccable ! »

@chalipette sur la première novella

« l'histoire, la tension narrative te chope dès le début et ne te lâche pas une seconde même dans les passages descriptifs, le rythme  est parfait, et surtout l'histoire est parfaitement crédible jusqu'au bout avec une philosophie qui me plait beaucoup en plus ! c'est digne de " La route "de Cormac Mc Carthy  !!! »

Je dois dire que ce dernier compliment m’a laissée sans voix. Je livre donc ces avis à votre réflexion, dès fois que vous seriez tentés…

samedi 8 juin 2013

Ma semaine de télé - 5 juin 2013



J’aime bien commencer ma lecture de Télérama en feuilletant le programme télé de la semaine qui vient. Vous les connaissez chez Télérama, ils ont des coups de cœurs incompréhensibles, des bêtes noirs toutes aussi incompréhensibles. Mais ils restent la référence dont on n’arrive pas à se passer quand on est tombée dedans quand on était petite. Alors, je lis, je consulte, et je trie.

Ce weekend, je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de partager avec vous le résultat forcément subjectif de ce tri, entre les films que j’ai déjà vus et ne reverrai pas, et ceux qui « manquent à ma culture »

Ce soir, 13ème rue propose une adaptation des enquêtes de Wallander, romans d’Henning Mankell. Celles que j’ai vues sont plutôt réussies, si j’avais la télé là ou je suis, je regarderais.

Lundi soir, W9 diffuse Lord of War, un film avec Nicolas Cage sur un marchand de canons. « Si un terrien sur douze est armé, il y a un moyen de convaincre les onze autres ». Sans doute une belle illustration d’un des aspects les plus rebutants de notre monde moderne.

En même temps, sur W9, Jackie Brown de Tarantino. Je n’aime pas trop le réalisateur de films pleins de violence gratuite et exacerbée (Kill Bill, Django Unchained). Mais je suis convaincue que ce film est à voir.

Et encore en même temps, une nouvelle série sur Canal, Vikings. Le héros est celui du génial (et je pèse mes mots) film de Richard Fleischer, Les vikings. Télérama qualifie cette série d’agréable surprise. Et le film est un des grands souvenirs cinématographiques de mon enfance. Je crois donc que je vais le regarder. Au passage une confidence : le nom du héros, Ragnar, a inspiré celui du héros d’un des deux romans de mon livre, D’un monde à l’autre (lien).

Lundi soir encore (décidément, c’est toujours pareil à la télé, tous les trucs intéressants le même jour), un docu-fiction sur le château de Versailles, et Le Chasseur avec Steve McQueen, un acteur que j’adore. Beau, félin, des yeux bleus mais surtout… un talent hors du commun.

Mardi soir sur Paris Première, Paris brûle-t-il qu’on ne présente plus !

Mercredi soir, Arte propose un film d’animation réalisé par l’assistant de Tim Burton, Coraline. Je ne suis pas fan des films d’animation. Mais ici, l’histoire avec deux univers parallèle, le réel avec tous ses défauts, l’autre ou les parents ont des boutons à la place des yeux, semble riche et … à faire peur !

Jeudi sur France 3 : Master and Commander, adapté des romans de Patrick O’Brian. Un grand film d’aventure et un grand film humain, tout ce qu’il faut pour une belle soirée. Et les yeux de Russel Crowe…

A la même heure sur Gulli : la guerre des boutons. Le vrai. Pas les remakes. Avec P’tit Gibus, Michel Galabru, Jean Richard et Pierre Tchernia. Un délicieux parfum d’autrefois, et surtout une belle histoire de gosses, une jolie chronique rurale, la  meilleure adaptation du roman de Louis Pergaud. Encore un beau souvenir cinématographique d’enfance, avec toujours le même plaisir devenue adulte.

Jeudi soir toujours, encore deux de ces remarquables adaptations des nouvelle de Maupassant, Partie de Campagne et surtout Le Vieux. Un homme organise l’enterrement de son beau-père, lequel… ne passe pas de vie à trépas.

Voilà ma sélection ! Vous l’aurez constaté, beaucoup de littérature présente dans mes choix, que voulez-vous on ne se refait pas…

Bonne semaine J

samedi 1 juin 2013

Préparer son été



Non, non  rassurez-vous ! je ne vais parler ni du dernier régime amincissant, ni du maillot de bain qu'il faut absolument avoir !  Ici, vous le savez on parle de livres. Mais ça aussi, ça se prépare.

L’année dernière, je m’y suis prise au dernier moment pour choisir mes livres de l’été. Je vous en ai d’ailleurs parlé ici. Finalement le choix fait au dernier moment était plutôt réussi, mais… Cette semaine j’ai regardé La Grande Librairie, dernière émission de l’année consacrée aux livres à emmener dans sa valise et je me suis dit… qu’il fallait que je m’en occupe ! 

Et qu'importe la météo ! Si elle est estivale, lecture à l'ombre d'un arbre. Si elle est hivernale, lecture au coin du feu.On s’affranchit des aléas !

J’ai déjà quelques idées :

Un Zola. J’ai commencé il y a quelques (beaucoup ?) années à relire les Rougon-Macquart, dans l’ordre. Cet été, ce sera donc le tour de Au bonheur des dames.


Un Jules Verne. J’ai visité le musée qui lui est consacré dans sa ville de naissance, Nantes. Décevant, ce musée se consacre à la gloire de Jules, et oublie un peu les lecteurs et le  plaisir qu’il y a à se plonger dans les aventures extraordinaires qu’il raconte. Saviez-vous qu’il a écrit 60 romans ? D u coup, l’envie est de lire un roman peu connu. Mais lequel ? 



La couleur des sentiments, de Kathryn Stockett. Parce que ma fille l’a lu et me conseille de le lire. Une bonne raison, non ? 



El ultimo lector, de David Toscana. Parce qu’il a plu à @chalipette, lectrice exigeante qui en parle ici.



Ma captivité chez les Sioux de Fanny Kelly. D’abord parce que les indiens d’Amérique, c’est un sujet qui me passionne. Ensuite, parce que j’ai été tentée d’acheter ce livre mis en avant par un libraire (…). Au dernier moment j’ai choisi un autre livre qui m’a déçu, j’ai donc une revanche à prendre.



Mais enfin, tout ceci ne sont que quelques hypothèses et je pourrais changer d’avis…  Si vous me proposez quelques livres indispensables ! J’attends donc vos suggestions avec impatience.

J'ai reçu quelques réponses par divers canaux, je suis heureuse de vous les faire partager.

Elios P., qui nous a régalé dans ce blog d'un texte (cliquer) sur la transmission aux jeunes générations, me conseille "calligraphie des rêves de Jan Marsé, semi autobiographique, il donne les clés pour entre dans son œuvre". Moi qui ai des réserves envers Juan Marsé (lu trois livres, je trouve qu'il raconte un peu toujours la même histoire),je suis prête à me laisser faire, car @marsupilamima nous l'avais aussi conseillé dans une séance des #lecteursducanal. (ici)

Alain,qui lui nous a offert un poème (cliquer), me conseille "les portes de l'enfer" de Laurent Gaudé.  "très fort très dur très très bien écrit". Je me vois dans l'obligation de lui dire que je suis d'accord avec lui, puisque j'ai lu et aimé ce livre. Mais mon préféré reste La mort du Roi Tsongor", à relire peut-être...


Annie Beauvieux enfin, sur Google+, me taquine et me suggère de prendre pour les vacances "ceux qui traînent dans ta pàl ?". et voici ma réponse: "lol ! c'est une provoc ? J'ai déjà raconté comment je choisis mes livres ici: (cliquer) tu verras que mon rapport à ma pàl est complexe... en un mot:les livres de ma pàl ne sont pas des candidats naturels. Ici, aucun livre dans ma pàl sauf Zola"