lundi 15 juillet 2013

#lecteursducanal année zéro

ce printemps-là fut beau et fleuri
En farfouillant sur mon "mur" facebook, je viens de retrouver une chouette archive: le bilan, très court de la première rencontre des #lecteursducanal, qui ne s'appelaient pas encore ainsi !

Voici donc le résumé de cette rencontre datée du 21 mai 2011: 





Hier 8 "twittos" amateurs de livres se sont réunis dans le 20ème à paris pour parler de leur livres préférés:
Voici la liste tant attendue les livres préférés ou chaudement recommandés:
@athanorster: Trésors à prendre de Violette Leduc, auteur un peu injustement oubliée
@marsupilamina: Vies Potentielles de Camille de Toledo (un des grands livres de l'année)
@phildp: Hypérion de Dan Simmons, un tel choc qu'il n'a pas lu pendant 1 an après
@schaptal: La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric, lu et relu depuis l'adolescence
@fleurdebitume: Les étoiles de Compostelle d'henri Vincenot, belle histoire initiatique
@aubonroman: les soldats de Salamine de Javier Cercas, livre qui me touche au coeur car parle juste de la guerre d'Espagne
@hippo20: 3 livres !!!
1) La mort de Tusitala, Nakajima Atshushi, les derniers jours romancés de Stevenson aux Samoas
2) Battement d'aile de MIlena Agus, roman psychologique et politique
3) Zola Jackson de Gilles Leroy, invité de l'Hippocampe associée le 28 mai à la bibvliothèque M. Duras dans le 29ème
@christogrossi: portraits de femmes magnifiques de Christophe Fourvel, choisi pour sa triste résonance avec l'actualité.

Les autres rencontres ont fait l'objet de long billets:
lecteursducanal #1
lecteursducanal #2
lecteursducanal #3

lundi 8 juillet 2013

Bibliothèque idéale... ou pas



Un jour, j’ai entendu à la radio une chronique sur les livres pour enfant qui évoquait… leur bibliothèque idéale. Ça m'a agacée. Surtout concernant des gosses ! Plus tard, j'ai lu un article sur le site littéraire de Lire interrogeait toute une série d’écrivains sur leur bibliothèque idéale.
Ce concept de bibliothèque idéale me laisse perplexe. Existe-t-il des livres qu'il faut avoir lu ? Des livres qu'il faut avoir dans sa bibliothèque ?  Pour moi il existe avant tout les livres qu'on a aimé, ceux qu'on n'a pas aimé, ceux qui nous ont enrichis.

Et par hasard je viens d'apprendre que Bernard Pivot a écrit un livre sur le même thème. Je ne l'ai pas lu, mais je me suis renseignée.
L'éditeur dit: "La Bibliothèque idéale n'est ni un musée, ni un inventaire, ni un palmarès. C'est un guide amical qui peut aider chacun à ouvrir sa propre route dans l'infini labyrinthe des livres."

"Ouvrir sa propre route", voilà un concept qui me parle !
Mais l'éditeur ajoute "Son audace - ou son excuse - est de présenter, en un volume, l'essentiel de ce qui fut écrit au cours des siècles." Et là je coince. Entendez-moi bien: c'est l'idée qui me gène, pas le choix de livres de Bernard Pivot, dont je ne connais pas la liste mais que je ne peux que respecter compte tenu du grand connaisseur de la littérature qu'il est.
Je l'avoue ici tout net, il est de grands classiques que je n'arrive pas à lire, tout Proust et La chartreuse de Parme par exemple. Mais il est d'autres références qui sont dans mon panthéon.
Et à l'opposé, je confesse lire parfois des livres faciles, simplement parce que lire des chefs d’œuvre tout le temps, ça fatigue.
Je préfère donc retenir l'idée d'ouvrir sa propre route. Nous avons tous besoin qu'on nous propose des pistes, mais ensuite chaque lecteur dispose. Il fait ses choix, bons où mauvais à sa propre aune.
Et donc la bibliothèque idéale, c'est finalement la vôtre, la mienne, n'importe laquelle. Celle qui contient vos réussites et vos échecs de lecteur, les livres qui vous ont transportés et ceux qui vous ont ennuyés
une petite partie de ma bibliothèque...
Ma bibliothèque idéale contiendrait du Zola qui déplait à une des @lectricesducanal, mais contient peu de science fiction alors qu'elle en a des tonnes.
Ma bibliothèque idéale contient quelques auteurs étrangers alors que celle de @chalipette en est pleine (quoique, je me laisse influencer...)
La bibliothèque idéale de mon père contient presque exclusivement des auteurs espagnols et de la poésie.
La bibliothèque idéale d'un autre @lecteurducanal est centrée sur la littérature (parfois un peu oubliée) du 19ème siècle.
Si je ne devais retenir qu'un seul livre, ce serait Quatre-vingt Treize de Victor Hugo. Et si je devais en retenir dix, je devrais faire des choix déchirants.
Enfin bref, vous l'aurez compris, je refuse toute injonction du genre "mais vous devez lire ce livre", et j'accepte tout conseil du genre " vous devriez le lire, je pense qu'il vous plaira". .Et vous comprendrez que pour les enfants, il est encore plus important de les laisser libres de leurs choix, pour que la lecture reste un plaisir, et ne risque pas de devenir une contrainte.
Dites-moi, quelle est votre bibliothèque idéale ?
PS: pour les personnes que j'ai mentionnées, merci de m''excuser si j'ai répondu à votre place. Je vous connais un peu ou beaucoup, mais j'ai pu me tromper, bien sûr...

jeudi 4 juillet 2013

L’arrivée de l’été : l’heure du bilan




Je vous ai déjà fait part à trois reprises de mes projets. Mais c’était il y a déjà un certain temps… Avec l’arrivée des vacances, je me sens un peu à la croisée des chemins, à l’heure des bilans. Quelles furent mes ambitions, qu’ai-je fait ? Et bien sûr, que ferai-je demain ? Commençons donc par mes projets…



En janvier 2012, un premier billet sur ce sujet. Je soumets mes idées au vote et… c’est la fin du monde qui emporte les suffrages ! C’était une vraie chance car c’était bien la fin du monde que j’avais envie d’écrire !

J’ai mentionné ce projet de roman à nouveau dans un billet de juin 2012, intitulé rapport d’étape. Deux autres envies également étaient évoqués : le défi littéraire de Jean-Claude Duponq, et le chêne adolescent.

Enfin, en janvier de cette année, je vous ai confié le projet d’écrire un recueil de sept nouvelles pour le concours de la revue Harfang, en reprenant 6 nouvelles déjà écrites et qui ont besoin d’être retravaillées, et en créant une septième.

Et bien me direz-vous, ou en somme-nous ? Ce bilan, hum ?



La fin du monde s’est produite, publiée fin octobre 2012. Ceux qui me suivent avec attention savent que son succès mitigé m’a un peu découragée. Mais bien d’autres choses ont été faites !





- J’ai relevé le défi de Jean-Claude, un logorallye avec les mots «arbre, cirque, dignité, espace, panser, pression, résorber». Le texte née de ce défi, intitulée Prédestination, a été publiée sur ce blog. Un petit échec au passage : j’avais soumis cette nouvelle au concours de la revue Rue St Ambroise, mais j’ai oublié le chèque de participation ! Vous avez dit acte manqué ?
- Il y a eu aussi la nouvelle Manipulés, publiée sur ce blog en janvier et février, puis sur le site www.welovewords.com
- Je viens de rédiger une nouvelle qui sera présentée au concours de nouvelle de l’association « envie de vous lire » de Viroflay. Postée ce soir, avec le chèque ! Je progresse…
- Le Chêne Adolescent, lui, est resté malade, on ne sait pas s’il sera sauvé ou non. Je dois dire que finir seule une nouvelle écrite à six ou sept m’enchante peu. Vous m’avez tant donné, Jean-Claude (encore toi !), Alain, @lvir, @ilétaitunevoix, @asaouidi ! Je suis au regret de ne pouvoir vous le rendre au centuple...
- J’ai aussi écrit deux textes pour des vases communicants, avec Jean-Claude et Wanatoctouillou.
- Quant aux sept nouvelles, je l’avoue bien volontiers, j’ai laissé tomber. Il fallait une énergie pour cela que je n’ai pas vraiment retrouvé. Je me suis sentie capable de travailler de petits projets, mais pas un chantier d’envergure comme celui du concours d’Harfang.

Et pour la suite ? Si je vous disais que je n’ai pas vraiment de projets ? J’ai recommencé à travailler une des nouvelles qui aurait du faire partie des sept, je finirai cela pour la rentrée, et je vous l’offrirai sur ce blog. J’ai trouvé un ou deux autres concours qui me tentent. Je me laisse le temps… d’avoir à nouveau envie. Envie de quoi, me demanderez-vous ? Il ne s’agit pas seulement de l’envie d’écrire. Ce souhait est toujours là. Mais il faut plein d’autres ingrédients : des idées, des buts, de l'inspiration, du temps… Et je n’ai aucune envie de me battre pour cela. Je vais laisser faire la nature, en quelque sorte. On n’est jamais à l’abri d’un coup de chance, et que tous les ingrédients soient réunis… sans efforts ? Et quoi qu'il en soit, tous les chemins mènent à Rome, même les plus tortueux !