lundi 13 mai 2013

défi et noms de rues...



Au hasard de mes visites en France, ici où là, je photographie des plaques de rues dont les noms, amusants ou étranges, pourraient donner naissance à des nouvelles ou des romans.

Aujourd’hui je voudrais vous en soumettre deux (sur quinze, donc mon choix est forcément subjectif) et vous mettre au défi : que vous inspirent ces deux plaques de rues ? Ecrivez quelques mots, quelques lignes ou toute une nouvelle, vous avez tout l’espace des commentaires pour vous exprimer… A vos plumes, levez l’encre ! 



mercredi 8 mai 2013

Paroles d'Encre #1



Je fais depuis longtemps partie d’une association littéraire versaillaise : Paroles d’Encre. Animée par d’anciens libraires très exigeants en termes de littérature, elle organise toutes sortes de manifestation, bien sûr tournant autour de rencontres avec des écrivains.

Ma participation a été erratique. Des périodes enthousiastes car je découvrais de fantastiques auteurs, d’autres moins car on voyait toujours plus ou moins les mêmes écrivains, ou parce que j’en avais assez d’y aller seule.

En 2010, je n’avais pas encore ce blog tout jeune, et j’ai proposé à Cathy, dont le blog Tulisquoi me plaisait, de publier des comptes-rendus. Elle a dit oui, formidable !  Nous en avons publié 9 ou 1à, je ne sais plus. Et puis nouvelle période d’arrêt.

Je viens de reprendre, et j’ai trouvé normal de continuer à publier ces comptes-rendus chez elle.

Voici donc les minutes d’une rencontre autour du polar, cliquer ici.

Merci à Cathy pour son accueil :-)

vendredi 3 mai 2013

Extraits #6 : Claude Izner




La rubrique « extraits » de ce blog est d’ordinaire consacrée, au hasard de mes lectures, à vous faire connaitre quelques lignes d’un roman, ou le personnage voire l’auteur parle de l’art d’écrire. Une exception sera faite pour deux belles phrases extraites de Sang dessus dessous de Claude Izner, un polar dont le héros est un bouquiniste. En effet, j’ai aimé la façon dont ce métier et l’amour des livres était décrit :

« - Que lisez-vous monseigneur ?
- Des mots, des mots, des mots…
  Bien vu, William(1) !
  Jusqu’au vertige, Milo se gavait de mots, de pages, espérant toujours accéder au livre ultime après lequel il serait à jamais rassasié. Mieux valait parfois passer la main, et vendre. »

« - Et vous Milo, qu’est-ce qui vous a poussé à regarder défiler les passants, calé dans votre pliant ?
- Un ami. Il tenait une librairie, nous étions associés. Il vient de mourir(2)… J’avais surtout envie de rester indépendant, sans patron, sans horaires fixes. Ce boulot me convient, je suis au grand air, même s’il est pollué, je peux lire, je vous couler un fleuve, je rêve à de lointains voyages. Vous avez remarqué, il n’y a qu’une consonne qui sépare livre et libre. »



(1) : Vous aurez bien entendu reconnu avec quel poète dramaturge le héros est en train de dialoguer…

(2) : la mort violente de cet ami est au centre du roman.