Mes amis les #lecteursducanal m’ont entrainée à lire du
Balzac. Un billet parlera peut-être de cette expérience collective.
J’ai choisi le Père Goriot, et j’ai rencontré quelques
difficultés à le lire : si l’histoire est forte et les personnages intéressants,
la narration étirée parfois à l’infini m’a posé problème.
De plus, j’ai été surprise par les contrastes étonnants
entre un usage de la langue d’une grande subtilité, et quelques phrases d’une lourdeur
incroyable.
Dans la première catégorie :
« Les hommes portaient des redingotes dont la couleur était
devenue problématique, … »
« … ; il la questionna sur les liens de parenté
qui pouvaient encore se renouer. Après avoir secoué les branches de l’arbre
généalogique, la vieille dame estima que, de toutes les personnes qui pouvaient
servir son neveu parmi la gent égoïste des parents riches, madame de Beauséant
serait la moins récalcitrante ».
Et dans la deuxième :
« Le Père Goriot regarda tristement son ouvrage d’un
air triste … »
« ( …), de qui elle attendait impatiemment un coup
d’œil, croyant cacher son impatience. »
Il est peu de dire que j’ai été surprise de telles maladresses !Alors, Balzac est-il un petit bonheur de lecture ? J'hésite encore, peut-être devrais-je lire un ou deux autres de ses romans avant de me prononcer...
J'avais eu la même impression à la lecture de ce titre. C'était l'un de mes premiers Balzac. A le fréquenter plus souvent, on finit par l'apprécier :)
RépondreSupprimerJ'ai eu cette même impression en lisant d'autres auteurs du 19ème moins connus. La tournure des phrases est vraiment différente de la nôtre.
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