lundi 7 juillet 2014

Résultats du scrutin



Il y a quelques jours, je soumettais à vos suffrages le choix de mes livres pour les vacances,  avec une liste éclectique (enfin je crois) à redécouvrir ici.

Quelques-uns se sont exprimés par les urnes virtuelles, d’autres ont ironisé, comme mon père, que je cite : « bref on vote et Valérie décide...c'est une conception carrément moderne de la démocratie… » Bref.

Je m’apprêtais à publier ce soir les résultats du vote quand… mais n’anticipons pas.

Les résultats
1er ex-aequo :
                Yasmina Khadra, les nages meurent de nos blessures
                Javier Marías, Ce que dit le majordome
3ème :
                Sorj Chalandon, le quatrième mur
4ème ex-aequo :
                Nancy Huston, Danse noire
                Antoine Bello, enquête sur la disparition d’Emilie Brunet
                Axel Kahn, pensées en chemin
7ème :
                Emile Zola, la joie de vivre
8ème :
                Jean-Louis Crimon, Du côté de chez Shuang.

Et alors, vais-je respecter les votes ?

Voici quelques éléments qui vont vous aider à deviner : en me lisant, vous aurez constaté que j’ai en ma possession les livres de Javier Marías, de Sorj Chalandon, d’Antoine Bello et d’Axel Kahn. Ce qui forcément m’entrainait plus facilement vers eux…

J’ai réservé auprès de ma médiathèque les romans de Nancy Huston et de Yasmina Khadra.

Comme je pars trois semaines, j’envisageais de partir avec 4 livres. J’avais donc tout pour respecter la démocratie.

Mais voilà que j’ai reçu ce soir, par la poste, un roman… En fait celui que j’avais envie de lire ! Je ne tournerai pas autour du pot : comme il est écrit par mon père, je le mets en haut de la pile. Comme il évoque un sujet qui me tient à cœur (et lui aussi), je le mets en tête de liste. Et comme la dédicace m’a touchée, je vais peut-être même le commencer ce soir.

Et pourtant, je n’en connais que la 4ème de couverture (dont il faut se méfier comme le dit ici @david_twi). La voici :


Dans la tourmente de la guerre civile espagnole, Jaume va tout perdre : ses parents, sa grand-mère, son petit frère… Et son pays. Réfugié en France, le jeune anarchiste catalan s’engage dans la Résistance, puis la Libération venue, reprend le combat contre le Franquisme. Mais il va aussi connaître l’amour et ses désillusions sous le regard de Maria Luisa, la petite fille qui en avait fait son fiancé, avec à ses côtés un petit livre vert et un caillou blanc…
Ce roman n’est pas un livre de guerre même s’il en révèle tous les drames, toutes les déchirures, tous les questionnements… Il illustre à la façon d’une tragédie grecque la force du destin qui conduit un homme là où il ne pensait pas aller… Et il y va, par un itinéraire chaotique, jalonné par trois tangos : celui sensible, d’Albeniz, l’émouvant Volver et le si nostalgique Cuesta abajo de Carlos Gardel…


Ce livre n’est pas autobiographique (je déteste l’autofiction !), c’est un roman, et c’est bien ça qui m’attire en dehors de tout ce que j’ai dit plus haut. Alors en tout premier mieux je lirai Trois tangos de la mélancolie, et puis après on verra !

vous pouvez le trouver ici : cliquer

Bonnes vacances…  


               

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire