lundi 5 janvier 2015

Les 20 livres qui ont changés vos (nos) vies




Comme sans doute pas mal d’entre vous, j’ai regardé l’émission spéciale de la Grande Librairie consacrée aux livres qui ont changé nos vies. Un grand sondage a été organisé, et j’avais voté pour « le choix de Sophie » de William Styron. Je le reconnais : je m’étais trompée. Il n’y a pas un livre qui a changé ma vie, ce sont les livres qui ont changé ma vie.Peut-être un sujet pour un billet, un de ces jours.

De nombreuses personnes ont voté, choisissant un livre qui avait eu un impact sur elles. Ce numéro de l’émission présentait le palmarès des livres les plus cités. J’ai noté un par un ces livres, en les classant dans trois catégories : « j’aime », « je n’aime pas ou j’ai eu du mal », et « connais pas ».

Comme je n’ai pas de tabou avec ça, je vous livre mes avis et mes scores : 8 « j’aime », 8 « je n’aime pas ou j’ai eu du mal » et 4 « connais pas ».

Voici les « j’aime », ceux qui me connaissant comprendront pourquoi :
  • Les misérables, Victor Hugo
  • Le journal d’Anne Franck
  • Le parfum, Patrick Suskind
  • Le seigneur des anneaux, JRR Tolkien
  • 1984, Georges Orwell
  • Les fleurs du mal, Charles Baudelaire
  • Le grand Meaulnes, Alain-Fournier
  • L’écume des jours, Boris Vian

Maintenant, les « je n’aime pas ou j’ai eu du mal » :
  • Madame Bovary, Flaubert (en fait c’est avec cet auteur que j’ai du mal, je crois)
  • Le monde selon Garp, John Irving (lu car c’est le livre fétiche de g@rp, hélas pas entrée à 100% dans ce roman, il rentre plutôt dans le sous-groupe « j’ai eu du mal »)
  • La peste, Albert Camus. Vraiment faudra que j’essaie Camus à nouveau, j’ai toujours eu du mal à suivre sa pensée, ça me chiffonne.
  • Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez. Un roman un peu trop touffu pour moi, trop de personnages, je m’y suis un peu noyée
  • L’alchimiste, Paulo Coelho. Ah, la philosophie à deux balles de Coelho !!!
  • A la recherche du temps perdu, Proust. Un peu comme Camus.
  • L’étranger, Albert Camus. Voir ci-dessus.
  • Le petit prince, St Exupéry. Nom d’une pipe que c’est mièvre ! Quand je pense à la richesse littéraire de Vol de nuit ! Il me reste encore des St Ex à découvrir, mais pas Le petit prince. A rebours complet des auteurs présents sur le plateau qui adoooorent.

Enfin les « je ne connais pas »
  • Crimes et châtiments, Dostoeïvski. Mais j’ai lu Les frères Karamazov… Un beau souvenir de lecture, même si mes profs de français me l’ont fait lire trop jeune.
  • Harry Potter, JK Rowlings. Pas lu, pas envie de le lire, mais pas de mépris de ma part, comme il est de bon ton de le faire quand on est « lecteur ». Je conçois parfaitement que les amateurs y trouvent des choses qui ont changé leur vie, contrairement aux auteurs présents sur le plateau de l’émission.
  • Belle du seigneur, Albert Cohen. En fait je ne savais pas que c’était un livre, je croyais que c’était seulement un film !
  • Voyage au bout de la nuit, Céline. Celui-là, je n’ai juste pas osé.

Pendant cette émission, j’ai ressenti parfois un hiatus : le thème était « les livres qui ont changé votre vie », mais les écrivains présents les ont surtout commenté au regard de leur richesse littéraire. Mais comme au fond ce n’était pas la question posée aux lecteurs, les votants et les auteurs ne parlaient pas de la même chose. Alors il y a eu un grand silence gêné à l’évocation de Harry Potter, vraiment dommage. Et Jean d’Ormesson s’est ému de l’absence d’Homère au palmarès : pourquoi ? L’Odyssée  a-t-elle changé sa vie ? A-t-elle pu changer la vie de nombreux votants ? S’ils sont remarquables, les textes d’Homère n’ont peut-être plus la même puissance aujourd’hui. Dans la même veine, il espérait les Milles et une nuits, et en commun avec Amélie Nothomb, Don Quichotte. Ces espoirs m’ont laissée perplexe.

Pour finir, quelques verbatims, des phrases qui m’ont touchée :
« On ne nait pas amoureux des livres, on le devient »
« Le livre c’est la possibilité et la gourmandise de la folie », Erik Orsenna
« ne lisez pas, comme les enfants lisent, pour vous amuser, ni comme les ambitieux lisent, pour vous instruire. Non. Lisez pour vivre. », Flaubert cité par… je ne sais plus.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire