Je ne suis pas fan des statistiques, mais il est parfois
intéressant de s’y plonger un peu.
En 2016, j’ai lu 33 livres, j’en ai commencé deux autres que
je n’ai pas fini mais avec la ferme intention de m’y consacrer.
Voici le bilan de ces lectures :
- 13 livres vraiment aimés
- 5 livres pas finis car je n’accrochais vraiment pas (par application du droit imprescriptible du lecteur n°3, le droit de ne pas finir un livre)
- 12 déceptions
- 3 livres « un peu aimés ».
Avant de me livrer à ces comptes, j’avais le sentiment d’une
petite année littéraire, c’est donc confirmé. 39% seulement de livres qui m’ont
donné un réel plaisir à les arpenter, cela me parait peu… J’aimerais bien
pouvoir expliquer cela. De mauvais choix ? Une mauvaise année ? Il
peut exister plusieurs raisons de ne pas aimer un livre, dont je retiendrais
deux : soit c’est un mauvais livre, soit la « rencontre » ne se
fait pas.
La « rencontre » résulte d’une alchimie
mystérieuse, un peu comme l’amour. Dans le creuset de la lecture se mélangent
la qualité du style, le sujet, les personnages, l’humeur du lecteur, sa qualité
d’attention… Et de tout cela résulte ou pas la transmutation d’un livre en une
rencontre.
Sur le papier, comme on dit, il y avait peu de chance de ne
pas aimer : j’avais choisi des livres dont on parlait dans la presse,
réputés de bons romans, certains primés. Mais… parmi eux se trouvaient plusieurs
romans dit d’exo-fiction : la conclusion de l’année est que je n’aime pas
ce genre. J’ai prévu un billet à ce sujet pour vous dire tout le mal que je
pense de ces ouvrages !
Bref, voici la liste des 13 heureux élus (dans l’ordre de
lecture et pas dans un quelconque ordre de préférence) :
- R. J. Ellory, Seul le silence
- Lydie Salvayre, Pas pleurer
- Tonino Benacquista, Malavita
- Pete Dexter, Cotton Point
- Fredric Brown, martiens go home !
- Laurent Seksik, le cas Eduard Einstein
- Ron Rash, Une terre d’ombre
- Roger Smith, mélanges de sangs
- Philippe Georget, les violents de l’automne
- Lucy Caldwell, Des vies parallèles
- Robert Littell, Philby
- Ildefonso Falcones, La cathédrale de la mer
- Jean-Christophe Rufin, le collier rouge.
Si vous piochez dans cette liste, vous avez peu de chances
de vous tromper sauf si bien sûr, dans votre creuset, le dosage des ingrédients
est différent du mien…
Merci pour ces promesses de plaisirs littéraires.
RépondreSupprimerEn échange, quelques titres qui ont éclairé ces derniers mois si sombres.
Haruki Murakami - l'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pélerinage (pour sa vision du japon d'aujourd'hui)
Dona Tartt - Le Chardonneret (si triste mais si beau)
Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur (si désespérant mais si bien écrit)
G.B Edwards - Sarnia (qui m'a donné envie de découvrir Guernesey)
Alessandro Barrico - Mr Gwin (pour son extraordinaire thème)
Markus Zusal - La voleuse de livres
et surtout ERRI DE LUCA - Le jour avant le bonheur ou Le poids du papillon ou Le tort du soldat ou Montedidio ou n'importe quel autre pour la poésie de chacun.
Jean-Paul
Merci Jean-Paul pour ce partage ! J'ai beaucoup aimé Harper Lee, et je n'ai pas lu le livre "la voleuse de livres" mais beaucoup aimé le film. Cette idée des livres qui sauvent...
RépondreSupprimerJ'ai le plaisir d'avoir déjà voyagé avec Erri de Luca, cf http://encrebleunuit.blogspot.com/2014/10/petits-bonheurs-de-lecture-10-erri-de.html
Mais je vais retenir l'idée de Dona Tartt, qui semble avoir émerveillé de nombreux lecteurs.
J'aime beaucoup vos mots: les livres "qui ont éclairé ces derniers mois si sombres". Toute la magie du livre ainsi résumée, bravo ! Continuons donc à lire et à partager nos lectures, pour voir la lumière au bout du tunnel.
J'ai lu 5 livres de cette liste, pour lesquels l'alchimie à été parfaite.
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