jeudi 29 août 2019

ma musique vintage


Je l’ai avoué dans mon dernier billet, j’ai la nostalgie des années 70. En fait, j’ai souvent pensé que j’étais née 10 ans trop tard parce que…  toute la musique que j’aime, c’est la musique folk, la musique hippie, le rock de des années 70, un peu le reggae. Mais à cette époque-là j’étais bien trop jeune pour me rendre compte de la richesse musicale de cette période enfiévrée ! 

Dans la décennie suivante, et celle d’après, et aussi celle d’après, j’ai écouté les tubes du moment à la radio. J’ai aimé des artistes des chansons. J’ai parfois délaissé ces airs pourtant gravés dans ma mémoire. J’ai mis longtemps à comprendre à quel point ces rythmes me parlaient plus que d’autres, et plus j’avance dans la vie, plus je les aime… 

Les 50 ans de Woodstock me rendent donc toute chose… Le plus beau concert auquel j’ai assisté était celui de Simon et Garfunkel à Auteuil en 81 (celui qu’ils ont fait à Central Park) alors qu’ils étaient déjà séparés… Bref, J’ai plutôt l’impression d’avoir loupé quelque chose que vécu quelque chose. 




J’ai vu Easy Rider à l’aube des années 2010, je suis en train de lire les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin (terriblement vintages !), je n’ai jamais vu Hair, ni un concert de Clapton, quel que soit le bout par lequel on considère ma situation, j’ai loupé quelque chose. 

J’entends souvent une pub pour une marque de voiture avec un slogan : « on n’arrête pas le temps qui passe, on s’adapte ». Si on met de côté l’injonction (on en subit tellement…), il y a un peu de vrai dans cette phrase. On n’arrête pas le temps qui passe, on n’a pas d’autre choix que de vivre ici et maintenant. Avec tout ce qui caractérise notre siècle : les nouvelles technologies, la montée des fanatismes de tous bords, l’urgence climatique et environnementale, la présence envahissante d’Internet (un atout permanent et un poison), … 

Cependant rien ne m’empêchera de fredonner encore et encore des rengaines vintages, d’écouter ces rythmes qui me font vibrer, et d’aimer aussi de nouvelles sonorités ! Si j’ai loupé la décennie seventies, et que je ne peux que rester de mon temps (je n’ai toujours pas de DeLorean), rien ne m’oblige à subir une production médiocre que je n’aime pas (Ok il y a aussi du bon). Je suis libre ! Je ne suis pas un numéro ! Oh mon Dieu le ballon blanc !


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire