Je l’ai avoué dans mon dernier billet, j’ai la nostalgie des
années 70. En fait, j’ai souvent pensé que j’étais née 10 ans trop tard parce
que… toute la musique que j’aime, c’est
la musique folk, la musique hippie, le rock de des années 70, un peu le reggae.
Mais à cette époque-là j’étais bien trop jeune pour me rendre compte de la
richesse musicale de cette période enfiévrée !
Dans la décennie suivante, et celle d’après, et aussi celle
d’après, j’ai écouté les tubes du moment à la radio. J’ai aimé des artistes des
chansons. J’ai parfois délaissé ces airs pourtant gravés dans ma mémoire. J’ai
mis longtemps à comprendre à quel point ces rythmes me parlaient plus que d’autres,
et plus j’avance dans la vie, plus je les aime…
Les 50 ans de Woodstock me rendent donc toute chose… Le plus
beau concert auquel j’ai assisté était celui de Simon et Garfunkel à Auteuil en
81 (celui qu’ils ont fait à Central Park) alors qu’ils étaient déjà séparés…
Bref, J’ai plutôt l’impression d’avoir loupé quelque chose que vécu quelque
chose.
J’ai vu Easy Rider à l’aube des années 2010, je suis en
train de lire les Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin (terriblement
vintages !), je n’ai jamais vu Hair, ni un concert de Clapton, quel que
soit le bout par lequel on considère ma situation, j’ai loupé quelque chose.
J’entends souvent une pub pour une marque de voiture avec un
slogan : « on n’arrête pas le temps qui passe, on s’adapte ». Si
on met de côté l’injonction (on en subit tellement…), il y a un peu de vrai
dans cette phrase. On n’arrête pas le temps qui passe, on n’a pas d’autre choix
que de vivre ici et maintenant. Avec tout ce qui caractérise notre siècle :
les nouvelles technologies, la montée des fanatismes de tous bords, l’urgence
climatique et environnementale, la présence envahissante d’Internet (un atout
permanent et un poison), …
Cependant rien ne m’empêchera de fredonner encore et encore
des rengaines vintages, d’écouter ces rythmes qui me font vibrer, et d’aimer
aussi de nouvelles sonorités ! Si j’ai loupé la décennie seventies, et que je ne peux que rester de mon temps (je n’ai
toujours pas de DeLorean), rien ne m’oblige à subir une production médiocre que
je n’aime pas (Ok il y a aussi du bon). Je suis libre ! Je ne suis pas un numéro ! Oh mon Dieu
le ballon blanc !
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