Un peu en retrait du chemin poussait un chêne. Un tronc presque droit, une ramure équilibrée, il avait tout de l’arbre vénérable. A ses côtés, un rejeton avait pris racine. Haut de deux mètres environ, ses rares branches se jetaient farouchement à l’opposé de son grand frère, comme si une force magnétique les repoussait. Cela lui donnait un aspect tordu et grêle, d’un bel effet comique. Un observateur passant par là un jour de soleil aurait vite compris que le petit arbre recherchait avidement la lumière, absorbée par l’abondant feuillage du chêne dominant. Aucune force de répulsion là dedans ! On pouvait imaginer le jeune blanc-bec pestant en don for intérieur se demandant quand l’autre crèverait et lui laisserait enfin profiter du soleil et se redresser. Et l’observateur aurait eu envie de lui conseiller de ronger son frein…
ce court texte a été inspiré par la rencontre du Prince André et un chêne dans La guerre et la paix de Tolstoï. Je ne l'ai jamais fini, je vous l'offre chers lecteurs. Si l'un de vous veut s'en emparer et écrire la suite, qu'il le fasse !
Bonjour, très joli ce début de texte; tu aurais dû le mener à bout ;-)
RépondreSupprimerA bientôt !
J'ai trouvé que c'était un joli cadeau à faire d'offrir un début à ceux qui n'osent pas se lancer pour écrire :-)
SupprimerJ'ai bien envie de te faire une suite mais sans la finir non plus et la mettre en commentaire sur ton blog ;) C'est une des nombreuses techniques d'atelier d'écriture ..
RépondreSupprimerBanco Jean-Claude, vas-y :-)
SupprimerC'est parti ! :-)
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