Ancien flic, bibliophile, le héros se souvient :
«Mario Conde (…) n’avait jamais osé emporter, à des fins personnelles, un seul livre de la bibliothèque du lycée, alors que Cristóbal avait instauré une exception impensable, en le laissant entrer dans la réserve pour qu’il y fouille à sa convenance et choisisse ses lectures. La conviction que le monde pouvait être un champ de bataille mais qu’une bibliothèque était un terrain inviolablement neutre et collectif s’était enracinée dans son esprit comme l’un des apports les plus beaux de sa vie (…) »
In : Les Brumes du passé, Ed. Métailié
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