L’été dernier, j’avais lu « j’ai débranché » de
Thierry Crouzet. Pionnier des réseaux sociaux, auteur de plusieurs blogs, il a
choisi cependant un jour de décrocher d’Internet, complètement, pendant six
mois. La quatrième de couverture fini par cette phrase : Au fil des
jours, il nous raconte avec humour ses crises de manque, sa vie
« débranchée » puis comment il se reconstruit, en quête d’un art de
vivre à l’époque d’Internet.
Ce livre m’avait marquée. J’avais d’ailleurs eu un bref
échange avec lui via Twitter car quelques questions me trottaient dans la tête,
mais je dois avouer en avoir oublié l’essentiel. Et comment retrouver des
tweets vieux d’un an ?
Bref, sans que ce soit prémédité, en juillet avant de partir
en vacances j’ai décidé d’un décrochage. Léger. Un petit décrochage : plus
de réseaux sociaux pendant les vacances. Je ne me suis pas interdit l’usage de
l’ordinateur : stockage et classement des photos, consultation de la météo
et de sites d’informations, vérification des mails pour éliminer ceux qui ne
présentait aucun intérêt et répondre aux principaux (ainsi il m’a fallu un
échange de plusieurs mails avec une agence bancaire pour obtenir un rendez-vous
à une date où je sois disponible... c'est-à-dire hors congés et un samedi).
J’ai envoyé un seul tweet, à une amie catalane pour lui signaler ma présence
dans les parages, en espérant la voir. Elle n’a
pas répondu, elle devait elle-même être partie…
Qu’en dire ? D’abord qu’un décrochage de trois
semaines, et quand on connaît exactement la date ou va raccrocher, ce n’est pas
un exploit. Ensuite, qu’il n’est pas
difficile d’être motivée à décrocher quand la plupart de vos correspondants
sont eux-mêmes partis. Enfin, que cela ne m’a pas vraiment manqué.
Il faut aussi préciser que j’avais un accès Internet très
limité la première semaine, franchement facilité les deux autres mais que je
n’avais pas mon ordinateur, je devais utiliser celui de mon compagnon et donc
composer avec ses besoins.
En un mot, tout était réuni pour ne pas craquer !
Les vacances, c’est fait pour changer d’air, se reposer,
voire se ressourcer. Mes vacances, c’est généralement grand air, vie le plus
possible au dehors, randonnée, lecture. Pas le temps de s’ennuyer en fait. Et
donc pas le temps que les réseaux sociaux me manquent. Cela n’est pas arrivé
une seconde ! Je ne me suis jamais demandé si j’étais en train de louper
quelque chose (et pourtant je suis ainsi passée à côté d’une info essentielle
et triste : la mort trop tôt de JJ Cale). Je ne me suis jamais dit que
« ça », il fallait tout de suite que je le partage sur le Net.
Par contre, j’ai accumulé de quoi écrire quelques articles
sur mon blog, des photos à vous proposer sur les réseaux, des envies d’échanges
avec vous tous en général et certains en particulier. Voilà la vraie raison de mon
décrochage : je me lassais, je me demandais si tout cela servait à quelque
chose, si ces échanges m’apportaient une vraie richesse. La réponse est oui,
parfois. Mais pour que cette richesse vienne à moi, il faut que j’en apporte
aux autres. C’est donc ce que je vais m’attacher à faire dans les prochaines
semaines.
Bien à vous, amis gazouilleurs, facebook et autres
google+ !
Il y avait un outil mytwebo qui permettait de faire un backup de tes tweets et conversations mais, je viens de tester, il ne ma paraît plus actif. :-/
RépondreSupprimertu réponds à la remarque "Et comment retrouver des tweets vieux d’un an ? ", je suppose. Too bad si l'outil ne fonctionne plus,ça m'aurait plu de retrouver cette conversation. En tous cas merci :-)
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