En début de semaine, je lisais des articles au sujet de l’introduction
de Twitter en bourse. A cette occasion, j’ai appris que, bien qu’existant
depuis sept ans, Twitter n’est toujours pas rentable. Première remarque :
dans quelle économie vivons-nous ? Une entreprise qui ne gagne pas de sous
arrive quand même à en trouver pour survivre, comment ? Pourquoi ? Quand
tant d’autres meurent ?
Au-delà de ces interrogations qui resteront sans doute sans
réponse, je voudrais dire ici que toutes ces questions sur le « modèle
économique » de la Net économie m’agacent. Tout particulièrement quand je
fréquente des réseaux sociaux. Moi j’y vais pour une raison bien précise :
causer avec des amis, échanger avec de parfaits inconnus, découvrir grâce à eux
un livre passionnant, un film émouvant, une info qui m’aurait échappé… Au milieu
de ces échanges amicaux, fraternels, intellectuels, le graal du modèle
économique des réseaux sociaux, j’ai nomme la pub, n’a vraiment pas droit de
cité !
Et je le dis tout net à certains amis : je suis très
déçue quand je vous vois « aimer » des pages de pub sur Facebook… Je
vous garde toute mon amitié mais…
Alors je sais bien ce qu’on va m’objecter : il y a des
entreprises derrière ces services, il faut qu’elles vivent et payent leurs
employés. Comment être contre ? Mais je le dis franco : je préfèrerais
payer un abonnement mensuel que de subir la pub.
La communication, avatar moderne du mot pub, lui-même ayant
succédé à réclame, envahit nos vies et nos paysages. Enseignes géantes,
panneaux lumineux, prospectus dans la boite aux lettres, spam… Je n’en peux
plus de la pub ! J’ai envie d’un espace vierge de pub ! Les réseaux sociaux, c'est tout indiqué...
Et je voudrais à ce titre me risquer à une comparaison avec
des sites d’information. Je consulte souvent celui du Monde : il est
bourré de pub ! en fond de page, sur le bandeau latéral, en fenêtres
pop-up… Et je suis abonnée à celui de Mediapart : pour 9 euros par mois,
vous pouvez y lire des infos, encore et uniquement des infos. Aucun encart non
désiré.
Je dois reconnaitre que si les réseaux sociaux étaient
payants, j’en fréquenterais moins. Mais je serai plus heureuse de fréquenter
les heureux élus.
Ne nous faisons pas d’illusion : nous vivons dans un monde
économique, ou de fins commerçants excellent à créer de faux besoins chez les « clients
potentiels », tout ça pour faire tourner une machine de plus en plus
déconnectée du réel. Alors demander un petit espace sans pub, c’est assez
utopique…
J’ai trouvé la solution avec le duo logiciel Mozilla Firefox et adblock plus. Ça me bloque toute la pub et peut lire les pages sans être pollué. Pareil pour les cookies, j’ai un logiciel qui est chargé de virer les plus pourris, c’est pratique. :)
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