…que je ne vous en ai pas parlé. Alors j’ai accumulé plein
de notes dans mon cahier vert, et il me faudrait des heures et des heures pour
écrire un compte-rendu de chaque rencontre. Je vous l’avoue tout net : pas
le courage. Sauf si vous me suppliez bien sûr ! Alors voici un résumé en
quelques lignes.
Depuis mon dernier compte-rendu (ici), plusieurs rencontres
ont eu lieu :
- en novembre, Claudie Gallay nous a parlé de Une Part de
Ciel. Je n’ai été enthousiasmée
ni par la lecture du roman, ni par la façon de l’auteur de
nous le présenter, j’en ai parlé ici.
- en décembre, Sorj Chalandon a décrypté pour nous son
dernier roman, le Quatrième Mur. Une belle rencontre, chargée d’émotion,
ou le journaliste-écrivain s’est livré peut-être plus qu’à son habitude.
Cependant il a donné trop de clefs de lecture de son roman. Nous l’avons
acheté, mais il attend sur notre PAL[1] que le
souvenir de ses confidences retombe suffisamment pour une lecture
« vierge » de ce roman.
- en janvier, Emmanuele Trevi a longuement parlé de Pier
Paolo Pasolini, et François-Guillaume Lorrain de Rossellini. Une soirée sous le
signe du cinéma, mais deux réalisateurs que je confesse mal connaître… Fort intéressant.
F-G Lorrain a en particulier évoqué un thème qui pourrait
être développé longuement : quel légitimité avait-il à écrire un roman sur
trois personnages historiques, Roberto Rossellini, Anna Magnani et Ingrid
Bergman ? Ce livre n’est devenu un roman qu’au fur et à mesure de l’écriture.
Il a éprouvé un grand plaisir à pousser ces personnages, et a fini par y mettre
de lui. Certains chapitres sont en lien fort avez lui.
- en février, Véronique Bizot a présenté Âme qui vive,
et Hélène Gaudry a parlé de Plein Hiver.
Dans ces deux romans, le lieu où se déroule le livre est un
point de départ important, qui donne sa tonalité à l’œuvre. J’aime bien cette
idée. Plein hiver se déroule dans une petite ville du nord des US, le genre de
ville où ne passe pas, où on y reste si on y est né, où on ne revient pas si on
en part. Âme qui vive est le récit de quatre solitudes dans un hameau de
montagne reculé, naturellement associé à l’idée de silence et d’isolement.
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