Il y a trois ans, je vous racontais comment, en réorganisant les livres de la famille dans les diverses étagères, je me suis rendu compte que j’avais oublié beaucoup des livres que j’ai lu.
Tout récemment, nous avons déménagé et la question de la bibliothèque s’est posée à nouveau. Notre choix était de loger dans un appartement plus petit, et de créer un endroit dédié aux livres, au lieu d’avoir des étagères et rayonnages éparpillés dans tout l’appartement.
De ce côté c’est réussi, mais… cela nous a obligés à quelques révisions déchirantes.
Nous savions que tout ne tiendrait pas, donc qu’il faudrait jeter… Finalement nous avons bien entendu trouvé une solution de contournement : séparer les BD et acheter un meuble spécialement pour ça, qui ne se trouve pas dans la bibliothèque.
Malgré tout, quelques dizaines de livres ont dû être exclus, ceux pour lesquels nos souvenirs n’étaient pas enthousiastes. Ceux dont nous nous rappelions que nous ne les avions pas aimé, voire que nous n’avions pas pu lire jusqu’au bout.
En triant ces livres, en se les remémorant, « Tiens, tu as lu celui-là ? Il m’avait plu… » j’ai eu le plaisir de constater que, à rebours de la fois précédente, je me rappelais en les regardant beaucoup de grands plaisirs de lecture : El ultimo lector de David Toscana, Calligraphie des rêves de Juan Marsé, L’oiseau Canadèche de Jim Dodge, Stefan Zweig, deux ou trois romans japonais, Eduardo Mendoza, Louis Owens, Sandrine Collette, Claude Pujade-Renaud, Fred Vargas, Laurent Gaudé et tant d’autres que je n’aurais pas la place de tous les citer ici.
Bien sûr Eleazar ou la source du buisson, qui a eu l’honneur de garder sa place, reste toujours aussi mystérieux pour moi, mais il y a plus de livres dont je me souviens et que j’ai aimés que de trous noirs. Et finalement c’est une bonne nouvelle, non ?
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