mardi 15 mars 2022

Janvier 2022, lu et aimé... ou pas

 

La lecture vous emmène loin, vous fait découvrir le monde, vous enrichit. Une lecture partagée enrichit celui qui a lu et celui qui découvre ! C'est donc avec grand plaisir que je partage avec vous mes lecture de janvier, avec cette lectrice peinte par Coles Phillips en 1915, reading by the bookshelf.

Les fugueurs de Glasgow, Peter May

Cinq jeunes gens de Glasgow qui fuguent à Londres en 1965, pour échapper à leur famille et percer dans la musique, évidemment rien ne se passera comme prévu

Trois vieux qui se lancent dans un périple hasardeux vers Londres en 2015, à la suite d’un meurtre brutal qui fait remonter le souvenir d’une nuit tragique, ou deux hommes meurent et une jeune fille disparait pour toujours.

Un roman noir parfois rocambolesque, bien construit, solide. Une plongée dans les sixties qui bouleversèrent le monde, et une plongée dans les affres du vieillissement. Rendues sans pathos exagéré, les douleurs morales et physiques des héros nous interpellent. La fin du roman, tragique, serre le cœur. Bref, un bon moment de lecture !

La plus secrète mémoire des hommes, Mohammed Mbougar Sarr

Que voilà un livre étrange ! Le sujet de ce roman est déjà bien connu : un jeune écrivain sénégalais se lance à la recherche d’un écrivain sénégalais qui en 1938 publia un roman bientôt cause d’un scandale, et qui disparu ensuite… Cette quête lui fera rencontrer des personnes que je qualifierai de hautes en couleurs, et vivre des moments intenses, étranges.

Que ce livre est difficile à résumer ! Je préfère donc renvoyer vers le résumé proposé sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Mbougar-Sarr-La-Plus-Secrete-Memoire-des-hommes/1332606

Ce livre est aussi un peu difficile à lire. Composé essentiellement des récits que les personnages font à leurs interlocuteurs, en incrustant le récit dans le roman sans structure de dialogue ou sans identification de son statut de récit « genre : attention lecteur, ici je passe au récit que fait untel à untel), le lecteur peut rapidement s’y perdre. D’autant que pour pimenter le tout, selon les chapitres ce n’est pas la même personne qui s’adresse au lecteur !

Cependant, je me suis prise au jeu, j’ai eu envie de savoir ce qu’il était advenu de T. C. Elimane, et de comprendre pourquoi il avait disparu de la sorte. J’ai aimé suivre ce jeune écrivain sénégalais, j’ai eu peur de le voir perdre ses illusions et ses rêves au cours de cette quête, j’ai aimé les gens qu’il a rencontré, qu’ils soient généreux, sulfureux, mystérieux… J’ai plongé dans les expériences mystiques de certains protagonistes. C’est un livre fleuve, il convient d’avoir du souffle pour aller au bout, mais le jeu en vaut la chandelle, je range ce livre dans la catégorie de ceux dont la lecture vous chnage un peu.

La vérité sur la lumière, Audur Ava Olafsdottir

Il existe en islandais de nombreux mots pour désigner une sage-femme, dont un qui signifie « mère de la lumière ». A.A. Olafsdottir s’en empare pour nous raconter à petites touches plusieurs générations de sage-femmes, dont la dernière, personnage principal du roman, alors qu’une terrible tempête menace.

Comme souvent chez cette autrice, elle raconte au fond peu de choses. La lecture est agréable, bien écrite, mais il n’en reste que très peu un fois la dernière page tournée. Elle ne semble pas avoir retrouvé le souffle de Rosa Candida

Ceci dit, j'ai été émerveillée d'apprendre que la langue islandaise contient autant de mots pour dire la neige, ou les sage-femmes. Ça me fascine...

Le guide du voyageur galactique, Douglas Adams

Lecture histoire de rigoler et c’est plutôt réussi ! Le film, vu récemment, est très proche du roman au début, puis s’en éloigne car il passe directement à la fin (l’ordinateur qui donne la réponse à la question sur la Vie l’Univers et le Reste), il me reste 3 ou 4 tomes à lire, ce sera le projet long cours de l’année !

J'avais déjà lu cette saga, et j'ai eu envie de me replonger dedans pour le plaisir de l'humour anglais, des aventures rocambolesques et de ne pas se prendre la tête. Je n'ai pas été déçue, c'est toujours aussi bon que dans mes souvenirs.

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