Connaissez-vous Nan Aurousseau ? Son premier livre, Bleu
de chauffe, c’était du brut. Presque du sauvage. Ancien taulard, l’auteur y
décrivait son retour à la vie « normale » et comment l’écriture
l’avait transformé. Quelques livres plus tard, son style s’est affirmé, son
écriture est plus maîtrisée mais les idées véhiculées restent rudes.
Dans Quand le mal est fait, un personnage se veut
écrivain et nous parle de l’écriture :
« Le roman est quelque chose de vulgaire. C’est les
gens du peuple qui ont inventé le roman ».
« Pour écrire il faut être dur, savoir fermer sa porte,
comme un ermite, tenir dans la solitude pour la concentration »
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