Il est des bibliothèques qui ne payent pas de mine, mais qui attirent comme des mouches. J'en veux pour preuve ce modeste meuble, rempli depuis toujours (disons d'aussi loin que je me rappelle) de livres de poche.
Enfants, nous tournions autour de ces bouquins, pendant nos vacances. Je n'ai pas précisé: cette bibliothèque est dans une maison de famille ou nous avons passé nombre d'étés et de vacances de printemps. Je ne suis pas une lectrice pathologique (voir billet précédent), mais combien de fois suis-je tombée en arrêt devant ces tentations ! Combien d'heures ai-je passé à regarder les tranches, les
couvertures, puis à choisir (librement, quel bonheur) un ouvrage à lire ?
Je ne les ai jamais comptées, mais elles sont parmi mes souvenirs les plus chers. J'ai ainsi découvert Zola, Steinbeck, Pagnol, une belle éducation n'est-ce pas ?
J'étais dans cette maison la semaine dernière, accompagnée. Et bien je vous le donne en mille, le charme de la bibliothèque a encore agi ! Nous avons passé deux heures un soir à sortir les livres, mon ami éternuant à cause de la poussière mais incapable de s'en empêcher. J'ai alors redécouvert qu'au milieu des romans à portée sociale se trouvaient des polars, des romans d'aventure... Bref, un résumé de littérature.
Il ne me reste qu'à espérer l'arrivée rapide d'une nouvelle génération, celle de mes petits enfants, qui serait alors la 5ème utilisatrice, afin de tester la durée du pouvoir d’attraction d'un petit meuble tout simplement chargé de livres.
Au passage, je mesure la chance que j'ai eue: dans ma famille la lecture n'était pas un passe-temps mais une vraie activité, à laquelle nous n'étions pas poussés mais discrètement encouragés par des échanges et des conseils... Aucune pathologie chez nous !
tiens ça nous dit quelque chose !!! et puis quand tous ont décidé de remettre en état la salle du bas en novembre 2009, vous avez commencé par lui...
RépondreSupprimerEt en plus nous reremplissons la petite bibliothèque dans la chambre de l'oncle...nous nous attaquerons un jour plus lointain aux livres dans le salon au premier
bref à tous les étages et à toutes les générations son contingent de lecteurs assidus...en attendant la suite évidemment, et bravo si la maison entraîne la tentation
Non, pas de pathologie, mais des livres, et des livres partout !
RépondreSupprimerDes cadeaux, beaucoup de cadeaux " littéraires ", et cela vient de loin, puisque le grand oncle de la famille achetait des livres ( qu'il lisait ), et pour que ses petits neveux les trouvent en arrivant en vacances...... Ce sont peut-être ceux-la, la 5' génération dont parle Valérie ( mes arrières petits enfants) !!!!! Qui les reliront en commençant par la vie des animaux, et divers contes.......
Et la petite bibliothèque ? Que Daniel se rassure, j'ai fait un mauvais sort ( petit) a la poussière..... Et tous ces vieux livres de poche, lus des dizaines de fois peuvent reprendre du service! Du polar à Zola, du roman d'amour au livre historique, il y en a pour tous les lecteurs, et toutes les nécessités du moment. Et pourtant, ce n'est qu'une petite bibliothèque !
Mais ce goût des livres, vraie flamme familiale, est un arbre à deux branches, et ta généalogie, Valérie, est dense dans l'amour des livres. Tes deux grands-mères ont été des lectrices acharnées, et déjà, dans des temps lointains, ton arrière grand-père maniait les mots, puisque imprimeur.
Et moi, ta mère, malgré les quolibets dont je suis l'objet, je ne peux me débarrasser des bibliothèques rose ou verte, des club des cinq ou des sept, vestiges de votre jeunesse, qui occupent un placard ou je pourrais ranger d,autres livres, entassés dans des cartons, faute de place.......
On ne se refait pas !
Comment dis ton amie, pathologie ? Je vais y réfléchir, mais une comme ça, pourquoi pas !
Et pour finir, j'ai beaucoup aime ton texte biblio-littéraire. Un peu d'humour, et beaucoup de sensibilité.
Voilà.
j'aime beaucoup cette petite bibliothèque, la mienne était cachée derrière mon lit de petite fille chez ma grand-mère et on y trouvait (en douce) carole chérie, les hommes en blanc, bref des lectures "défendues". Mais finalement bien utiles pour apprendre ce que l'on ne nous disait surtout pas
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