Quand j’ai ouvert ce blog, il ya presque deux ans, quelqu’un a réagi en disant que je parlerai de livres, de randonnée et de rugby. J’ai beaucoup parlé de livres,et une seule fois de randonnée via des livres, à l’occasion d’un vasescommunicants avec Martine Silber et jamais de rubgy (zut, voilà encore un thème qui me reste à aborder...)
Depuis
longtemps je me dis qu’il faut que je revienne à la randonnée, et une idée me
trotte dans la tête depuis… (oh la la, tant que ça !) : les balises.
Je ne suis
pas une randonneuse expérimentée (je sais, je vais en décevoir certains…). Pour
m’orienter, je ne sais pas prendre mes repères sur un arbre qui…, un refuge que…,
l’orientation par rapport au soleil, aux montagnes, aux rivières. J’ai besoin d’une
carte et de balises. Alors commençons cette série de billets genre « les
aventures de Valérie avec les balises de randonnée » par un cours :
comment ça se lit, une balise ? A priori c’est remarquablement
simple :
Et sur le
terrain, comment ça se passe ? Dans la
plupart des cas c’est évident.
Là on est
dans le bon chemin:
Et ici, mon
partenaire ne doit surtout pas poursuivre sa route !
Ces petits
traits de peinture sont posés sur des arbres, des rochers, des murs, des poteaux
de téléphone, par des gens attentionnés, et surtout généreux ! En effet,
ce sont des bénévoles, issus de la fédération française de randonnée, ou d’associations
locales, qui partent le long des chemins ou sentiers avec pochoirs, peinture et
pinceaux pour déposer ces marques qui vont tellement nous aider… Un grand merci
à eux !
Cependant, au cours de mes pérégrinations, j’ai rencontré
des balises… qui témoignaient d’un certain stress du baliseur, inquiet à l’idée
que le promeneur se perde, ou sur d’autres laissées par un baliseur facétieux,
des marques vieilles et effacées, des marques coupées par un bucheron, bref
toutes sortes de balises. Les balises ça vit, et je vais vous raconter cela
dans les prochains billets.
Je ne peux
pas achever ce billet sans dire un mot des cairns (ou redjem pour les lecteurs
de Frison-Roche et autres aventuriers). Le cairn est un tas de pierres marquant
le sentier, et est souvent le résultat d’un travail commun, au sens propre :
chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. En voici un assez typique,
photographié dans la vallée de la Têt (Pyrénées Orientales) :
A bientôt donc pour évoquer plus en détails ces balises taquines qui tentent de perdre le marcheur au lieu de le guider !
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