Comme j’ai eu le plaisir de vous l’expliquer dans mon
précédent article (lien), j’ai rencontré au hasard de mes randonnées des
balises qui laissaient penser que le baliseur était inquiet, ou facétieux, ou
que son travail avait été un peu modifié…
Je vais parler aujourd’hui des balises laissées par des
bénévoles stressés. Ou méticuleux ?
Ici, le baliseur est repassé sur de vieilles marques de GR, qu’il a doublées. Ainsi, il était sûr qu’on ne se tromperait pas de chemin !
Tout proche du lac des Settons (Nièvre), un sentier s’ouvre entre un
mur de jardin et la forêt. A cet endroit il faut bifurquer à gauche. Un premier
balisage indique donc le virage. Mais arrivée sur place, je me suis demandé si le baliseur nous
prenait vraiment pour des novices, ou s’il avait oublié sa ration de Prozac ce
jour-là !
Sur un autre sentier, en vallée de Chevreuse (Yvelines), le guide
indiquait que, sur une portion de sentier, le trajet balisé en bleu suivait le
GR. Avec le doublage des balises, aucun risque de se tromper…
Et ici, au barrage des Bouillouses (Pyrénées Orientales), on est dans un autre
genre de marquage. Et là pas de doute, on nous prend pour des buses !
le panneau indique que le passage piéton est à droite et à gauche du panneau ! |
Malgré toutes ces rigolades (et je vous en réserve d’autres
pour le prochain billet !), je renouvelle encore ici ma reconnaissance à
tous ces bénévoles amoureux de la marche. Grâce à ces petits traits de
peinture, ils nous font partager le plaisir simple de mettre un pied devant
l’autre….
L'essentiel avec les balises foireuses, c'est ne pas tomber dans le panneau.
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