lundi 2 décembre 2013

la randonneuse et les balises #3


Une balise de randonnée, ça sert à trouver son chemin. Alors, pour remplir son rôle, elle doit être claire, explicite, au bon endroit. Sinon, le pire est à craindre… Savez-vous qu’il n’y a pas plus agacé qu’un randonneur qui erre depuis des heures dans une forêt (j’aime bien la forêt dans cette anecdote : difficile d’y avoir des repères visuels quand on ne la connait pas…) à la recherche de la balise salvatrice ? On en a vu capables de mordre dans cette situation pour le moins… inconfortable.

Voici donc quelques situations vécues qui auraient pu tourner au carnage…

Le bûcheron morvandiau qui a coupé ce chêne, découpé les tronçons portant les célèbres bandes rouge et blanc, et les a placés bien en évidence sur une souche se méfiait sans doute…

 Ou alors c’était simplement un homme serviable et gentil avec les marcheurs, qui sait ?

Quand vous promenez votre sac à dos dans un coin que vous ne connaissez pas, guide en main, que penser devant de telles indications :



A droite ou à gauche ? Dans notre cas (eh oui nous étions deux ce jour-là), c’était à gauche…  Mais avouez tout de même que ce n’est pas de bol que deux sentiers « GR de pays » se frôlent au même endroit, imposant ces deux balises perturbantes ! Alors je vous rappelle une règle simple : en plus de connaître la couleur des marques à suivre, n’oubliez pas la carte qui vous tirera d’affaire ! Personnellement je suis une inconditionnelle des IGN, étant tombée dedans quand j’étais petite… Ceux qui sont visés par cette phrase se reconnaitront.

Tout bon  baliseur le sait, il faut repasser de temps en temps. Sinon, avec la pluie, le froid et la poussée de l’arbre année après année, tout passe, tout s’efface. La plaisante randonnée devient alors une course à la balise ! Un petit exemple dans la vallée de Chevreuse :








Ce jour-là, nous n'avons vraiment pas eu l'impression de profiter du charme de la forêt, qui est indéniable; nous avons affuté nos lunettes pour nous assurer en permanence d'être au bon endroit...


Un autre exemple: dans le Morvan, qui montre bien ce que j'ai déjà écrit dans une nouvelle: un arbre, ça a l'air immuable, et ce n'est pas vrai du tout, ça change !





C'est tout pour aujourd'hui. Mais rassurez-vous chers amis, les aventures ne sont pas finies, je reviens dans quelques jours,  avec un ou deux cas rigolos. 

billet numéro 1 ici
biller numéro 2

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