vendredi 9 septembre 2016

L’ouzbek muet, Luis Sepulveda



Voici la suite de mes aventures littéraires des vacances : 


Le vieux qui lisait des romans d’amour, c’est mythique. J’avais aussi beaucoup aimé Rendez-vous d’amour dans un pays en guerre et le monde du bout du monde. Alors quand j’ai vu ce livre sur une table de librairie, il m’a fait envie. Comme souvent, on se laisse piéger par une belle couverture et une bonne quatrième de couverture.
Bon, vous l’aurez compris j’ai été déçue.
Les nouvelles de ce recueil se passent dans les années 60, au sein d’un milieu révolutionnaire parfois un peu pieds nickelés, toujours idéaliste et exalté. Incontestablement l’auteur rend avec sincérité une atmosphère, une époque, des rêves. Mais aussi des échecs, des désillusions, des drames intimes.
Sa plume est légère, fine, drôle parfois, poétique… Je vous propose en exemple l’extrait suivant (choisi parce qu’il fait le lien avec Paris est une fête, autre lecture de ma liste :
Dans ses maigres bagages il y avait une carte d’Europe où il avait tracé une ligne droit entre Moscou et Prague. Paris ne l’intéressait pas en tant que lieu de plaisir et de distraction et l’idée de vérifier s’il était vrai qu’il y pleuvait le jeudi comme l’avait assuré César Vallejo dans un de ses poèmes ne le séduisait pas non plus. Il voulait aller à Prague car (…)
Le fond du souci est que je ne m’attendais pas à ces thèmes, qui appartiennent à un passé dont, je l’avoue, je ne suis pas passionnée. Du coup, je suis forcément passée à côté de ce recueil !

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