Voici donc le premier livre lu cet été et issu du programme littéraire de l'été annoncé fin juillet ici. Et là, le coup d'essai fut un coup de maître !
Friedrich est un jeune poète qui doit donner sa première
lecture, dans la maison paternelle, légende littéraire. La comparaison
permanente avec son père lui pèse, il voudrait être aimé pour lui-même. Une
femme se présente pour assister à cette lecture, et sa venue va secouer la
famille, bousculer la légende trop belle du père, révéler qui il fut vraiment,
et ouvrir les yeux de Friedrich sui qui il est vraiment.
C’est la deuxième fois que je lis Stefan Zweig, la deuxième
fois qu’il m’éblouit. Dans ce court texte, une pièce de théâtre en fait, on
trouve concentrés plusieurs thèmes : celui de l’héritage spirituel légués
par les parents et de la façon dont on se construit avec cet héritage, celui
des devoirs qu’imposent la mémoire d’un grand homme, celui des mystères de la
création… Ce qui m’émerveille le plus est la justesse et la finesse des
sentiments humains décrits ici, comme c’était aussi le cas dans vingt-quatre heures de la vie d’une femme. Bien que se passant
dans un milieu favorisé (sauf le personnage de Maria), les émotions, les drames
intimes, les douleurs et les joies sont assez universels. J’ai lu le livre en
français donc traduit, mais la finesse de la langue, la subtilité du choix des
mots sont également tout à fait impressionnants.
Zweig est une aventure que je tenterais à nouveau !
nota pour les curieux: j'ai parlé ici de vingt-quatre heures de la vie d’une femme
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